Thierry Trubert-Takato grandit en Sarthe à Ligron (Sarthe) ; haut lieu de la poterie du Maine sept siècles durant, le village connut à son apogée plus de 300 potiers. A la suite de son trisaïeul Ernest Martin qui était tourneur potier (ce dernier résidait à Bellouze, deux kilomètres plus loin, où était situé son atelier), Thierry apprend, adolescent, la technique du tour avec Thérèse Boudisseau (Blois). Alfred Ouvrard, son aïeul, lui construit alors un tour de potier à pied en bois. Cet objet est aujourd’hui exposé au Musée de la Faïence et de la Céramique de Malicorne (Sarthe).

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À partir de 2012, une année durant, d’abord avec le maître Tatsuya Tsutsuï, puis avec le maître Shôji Yamaguchi, Thierry Trubert-Takato apprend le travail de la porcelaine et de l’émail céladon dans l’île du Kyushu, à Arita-Imari, berceau de la porcelaine japonaise, riche d’une histoire longue de plus de quatre cents ans. 

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En 2013, Thierry Trubert-Takato construit son propre atelier de céramique à Itoshima (île du Kyushu, non loin de Arita-Imari). Travaillant la porcelaine, il mènera pendant quatre ans des recherches sur le céladon afin d’en obtenir la teinte qu’il souhaite, entre bleu ciel et vert pâle ; le céladon bleuté est propre au Japon, le céladon vert est chinois ou coréen.

Thierry Trubert-Takato a participé à 16 expositions de groupes depuis 2015 ; une exposition personnelle en mars 2018 au Mans est la première à lui être entièrement dédiée. Il avait demandé à Seïnosuké Yamaguchi et à Kuni Takato de bien vouloir créer respectivement des encres et des calligraphies pour cette occasion, afin de les inclure parmi ses sculptures murales en porcelaines et de donner à l’exposition une profondeur japonaise.

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Ce sera aussi le cas de cette exposition de 2019 à l’Eco-Musée du Perche : entre les œuvres de Thierry Trubert-Takato seront exposées 44 calligraphies de Kuni Takato ; elles illustrent par leurs thèmes les titres des scupltures murales en porcelaine de Thierry Trubert-Takato. Il y aura aussi 5 grands plats de son maître Shoji Yamaguchi exposées dans des vitrines.

Les sculptures murales feront découvrir au spectateur la lumière jouant sur l’émail de la porcelaine ; les stries sur la porcelaines émaillée créent une variation cinétique de lumière dès que le spectateur bouge.

Le verre est souvent ajouté à l’émail pour donner aux sculptures une profondeur supplémentaire.

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